Le Blog d’Emma
Eté 2020, Mon escapade inoubliable dans les Cyclades en toute sérénité
Partie 1: Milos
Je m’appelle Emma, j’ai 32 ans et avec mon conjoint, nous rêvions depuis le déconfinement de nous évader et de profiter de notre liberté retrouvée. Nous nous sommes évidemment posés beaucoup de questions concernant la sécurité sanitaire dans les autres pays mais l’envie étant très forte, et sur un coup de tête, nous avons décidé de tenter l’aventure en passant par Sensations du monde, afin d’être guidés et conseillés. Et nous avons bien fait…Je tenais à partager cette expérience de voyage à l’étranger en ces temps de stress dû à la Covid 19.
Mon choix s’est porté sur les Cyclades comme destination. Je voulais de la détente, mais aussi de la découverte… L’agence Sensations du monde m’a conseillée dans l’organisation de cette escapade de dernière minute en me concoctant un itinéraire sur mesure.
Le premier jour:
Disposant d’une dizaine de jours, nous avons fait le choix depuis Paris d’arriver directement sur l’île de Milos à bord d’un vol de la compagnie Aegean (Compagnie aérienne grecque) avec une escale à Athènes.
Durant le voyage, toutes les conditions nécessaires pour assurer une bonne sécurité ont été mise en place. J’ai rempli le formulaire obligatoire d’entrée en Grèce qui demande simplement de fournir ses premières adresses de séjour. Aucun test spécifique à l’arrivée, d’ailleurs aux dires de notre agence qui a son représentant sur place, peu de tests sont pratiqués sur les vols arrivant de France.
A l’aéroport d’Athènes, il m’a suffi de monter d’un étage pour atteindre le Terminal des vols nationaux. Moins de 2 h d’attente, et me voilà embarquée pour « un petit saut de puce » de 25 mn vers l’île de Milos.
Dès l’arrivée à l’aéroport, le dépaysement est total, on a l’impression d’être au bout du monde Après un court transfert de 20 mn, nous posons nos valises à l'hôtel Salt suites à Pollonia. 6h après notre départ de Paris, nous sommes bien loin des tracas du quotidien. Depuis notre terrasse nous admirons le coucher de soleil.
Nous découvrons avec ravissement que la situation de l'hôtel est idéale. Près du port, des commerces et des restaurants, nous trouvons rapidement une table sur une terrasse dominant le port. Ce premier jour se révèle une bonne entrée en matière pour un voyage paisible.
Le deuxième jour:
Au réveil, la carte postale ne s’est pas envolée. Depuis notre alcôve nous déjeunons face à la mer. (COVID oblige, nous avions coché la veille les éléments de notre petit déjeuner, afin qu’il nous soit apporté en chambre).
Tout au long de notre voyage, nous avons apprécié l’application des hôteliers, restaurateurs ou même transporteurs face aux règles sanitaires imposées. Le gouvernement et sa population ont vite pris conscience de l’importance de ces gestes barrières. Cela avait un côté très rassurant.
La présence du Melmet, petit vent des cyclades, nous rassénérait aussi dans l’idée que le virus avait peu de chance face à cette brise omniprésente.
Cette parenthèse étant faite, je vais vous présenter le programme de notre deuxième jour.
Pour commencer, nous explorons Pollonia, petit village de pêcheurs où tout se fait à pied. Il y a quelques beaux petits hôtels, des boutiques de tous les genres et une jolie ruelle qui mène au port où se concentrent la majorité des restaurants.
Gourmands comme nous sommes, nous en avons testé un certain nombre… et je dois dire, que tous ont un intérêt.
Notre coup de cœur va néanmoins à l’Armekani : non seulement il propose d’excellents plats de poissons mais, en tant que bar à vin réputé, un sommelier choisit, pour votre plus grand plaisir, le vin grec qui sublime votre repas. Les parts sont copieuses et les assiettes bien présentées ce qui ajoute encore plus de saveurs à cet instant gourmet ! Laissez-vous tenter par le millefeuille d’aubergines ou les pates aux fruits de mer et vos papilles nous remercieront ! Pensez aussi à réserver à l’avance, c’est un endroit assez prisé.
Dans la même gamme de restaurants nous vous proposons l’Enalion. Pour les amateurs de cuisine plus familiale et avec un très bon rapport qualité/prix, attablez-vous à l’Alkis. Et enfin si vous souhaitez un esprit plus branché, tout en dégustant des mets locaux, arrêtez-vous au Jordan’s.
Après la pause déjeuner, Nous nous lançons à l’assaut des plages. Nous profitons de la longue plage de sable qui s’étend derrière le port de Pollonia, ou encore des petits bassins naturels situés sur la côte qui mène à l’hôtel : véritables spa privés (voyez par vous-même, un vrai bonheur !)
Le troisième jour
Toujours avides de découverte, nous avons décidé, en ce troisième jour, de longer la côte nord-est jusqu’à la capitale Plaka. L’île de Milos s’étend sur 23 km de long et 12 km de large. Elle regorge de petits ports, de criques, de belles plages. Pour réaliser notre projet, nous avions anticipé la location d’une voiture. (Merci, Sensations du monde !)
Dès notre première halte, nous en prenons plein les mirettes ! Nous découvrons Papafragas, une grotte à ciel ouvert formant un bassin de natation unique accessible par un petit sentier assez escarpé. La baignade y est délicieuse. Nous avons vraiment l’impression d’être privilégiés.
Après un premier arrêt aussi parfait, nous nous étions mis en tête que nous avions vu quelque chose de tellement exceptionnel que le reste risquait de nous paraître fade. C’était évidemment une grave erreur…
L’Arrêt suivant à Sarakiniko, nous a vite détrompé. Le paysage est presque lunaire, le contraste entre la pierre blanche de la roche et les bleus tantôt azur, tantôt profond de la mer nous laisse sans voix.
Nous avons même une pensé pour tous les instagrammeurs qui recherchent des lieux uniques pour prendre une belle photo. Et bien, c’est un de cela !
Un peu plus loin, le charmant village de pêcheurs de Firopotamos. Il est situé dans une baie qui accueille voiliers et yachts. Le panorama est splendide.
Enfin, nous arrivons à Plaka , capitale de l’ile . Nous découvrons un village perché qui offre un panorama formidable. Sur les hauteurs du village, nous visitons un ancien Castro, l’accès se fait par un raidillon peu ombragé. Heureusement, sur le chemin du retour, de nombreuses terrasses de bars permettent un rafraichissement bien mérité.
Puis, je vous conseille d’aller à la plage de Plathiena, très prisée des locaux, et située dans une baie très abritée. Elle descend en pente douce dans des eaux limpides. Une plage paradisiaque accessible en voiture !
Pour finir notre journée nous dinons au Mandrakia Medusa dans un village pittoresque niché au fond d’une anse, avec des garages à bateaux aux portes bleues. Le succès du restaurant est tel que nous devons prendre un verre avant de nous assoir à une table. Mandrakia est un fief de pêcheurs et nous avons le plaisir de déguster des poissons frits qui sortent à peine de l’eau ou encore des poulpes séchés. Comme vous l’avez compris, un vrai régal !
Le quatrième jour
Milos est une ile volcanique. Les côtes torturées de l’ile reflètent cette particularité géologique. Nous sommes agréablement surpris de constater que partout les paysages ne sont pas dénaturés. Contrairement à ses voisines, Milos possède des richesses minières. Les habitants n’ont pas eu à se raccrocher uniquement au tourisme pour survivre.
L’agence Sensations du monde, nous a proposé une croisière pour justement admirer l’île depuis la mer. Nous embarquons donc sur un voilier pour la journée depuis le port de Pollonia. Nous ne sommes que dix à bord, ce qui est appréciable. En petit groupe, nous nous sentons plus sereins.
Le voyage commence par l’ile de Kyrgilos et un premier bain dans une mer bleu turquoise face à des falaises abruptes. Tout au long de la croisière, nous faisons des haltes baignades bienvenues pour nous rafraichir. Une collation nous est servie à bord.
Nous observons les formes tortueuses des côtes sud de l’île. Ici, des chapeaux de couleur rouge, là des pics en Perlite grise. Nous approchons de Kleftiko, véritable emblème de l’ile avec ses caves naturelles et ses masses rocheuses solitaires qui sortent de l’eau.
Selon la légende de Milos, cet endroit était un repère de pirates. C’est là qu’ils dissimulaient leurs trésors. Et effectivement, ce dédale de caves sous-marines, de tunnels et de grottes devait constituer une sacrée cachette!
L’équipe du bateau nous a réparti sur 2 petits bateaux et nous explorons pendant un long moment les tunnels. Les couleurs y sont fantastiques. Le bleu de la mer côtoie l’ocre et l’ivoire des roches. Nous avons aussi la possibilité de plonger dans ce décor féérique. Le capitaine connaît son île par cœur et nous raconte son pays en détail. C’est un de ces moments hors du temps où l’on se sent tout petit face à ce qui nous entoure.
Après l’excursion, nous nous prélassons sur le pont du voilier des images encore plein la tête.
L’équipage nous propose un encas local : tatziki, Dolmas (feuilles de vigne farcies de riz), pastèque, tomates… La nourriture locale divine, le soleil, la mer, le paysage forment une combinaison absolument extraordinaire. Nous nous sentons bien, et nous souhaitons que la journée dure le plus longtemps possible.
Mais tout à une fin...Après une dernière baignade plus à l’est de l’île, nous rentrons au port.
Nous sommes ravis d’avoir participé à cette croisière. Elle nous a permis de nous construire de magnifiques souvenirs. Le soir nous dinons à Pollonia dans un des restaurants dont je vous ai parlé plus tôt. Puis retour à l’hôtel pour un repos bien mérité.
Le cinquième jour
Encore dans un esprit d'exploration, nous choisissons de faire une excursion à la journée, sur Kimolos. Cette petite île proche de Milos, juste en face de Pollonia,est facile d’accès. Un ferry relie plusieurs fois par jour Milos à Kimolos. En 20 mn nous arrivons au petit port de Psathi. Nous y louons une voiture, mais rapidement nous nous rendons compte qu’un scooter ou un quad aurait suffit au vu de la taille de l’ile !
Nous empruntons l’unique route qui va vers le nord et faisons un arrêt à Rema. C’est un petit village typique de pêcheurs dans une baie avec de jolis hangars à bateaux. Un peu plus loin nous décidons d’une halte à Klima. Nous profitons sur place d’une grande plage ombragée. Et évidemment, nous ne résistons pas longtemps à l’appel de l’eau…
Nous reprenons la route et cherchons la plage de Prassa, d’après les renseignements glanés à l’hôtel, c'est la plus belle de l’île. Elle se situe tout au bout de l'île. Le goudron disparait peu à peu mais nous continuons sur un chemin terreux. La plage est enfin en vue: belle,de sable fin mais... assez animée. Nous préférons nous mettre un peu à l’écart des bars de plage. Il y a de la place pour tout le monde mais nous ne restons pas longtemps.
Un peu plus loin, nous dénichons deux petites criques calmes. Nous avons la chance d'y observer plein de petits poissons colorés lors de nos ablutions dans la mer chaude.
Plus tard, nous poursuivons en voiture vers Chorio. Seul réel village de l’île. Notre véhicule est un peu imposant dans les ruelles très étroites et nous nous faisons quelques frayeurs. Un deux roues aurait vraiment été idéal. De plus, trouver une place de stationnement s’avère très difficile. Nous y parvenons finalement et nos déambulations peuvent commencer.
L’endroit ne manque pas de charme, les ruelles très étroites et les vestiges du Castro (que l’on atteint une fois encore après une montée vertigineuse) nous laisse une impression de tranquillité.
Après une petite glace, nous partons à la recherche de plages ombragées pour finir l'après-midi. Bonatsa et Kalamitsi au sud de l’île, sont arborées et me permettent d’affiner mon bronzage dans de bonnes conditions.
Nous choisissons le ferry de retour de 19h30, un autre plus tardif (21h30) permet de diner sur Kimolos. Pendant la traversée, la lumière est superbe.
Nous arrivons à Pollonia, les restaurants ne sont qu'à quelques mètres, ce qui nous permet de terminer la journée dans l’un d’entre eux. Lorsque nous rentrons à l'hôtel, nous réalisons que ce sera notre dernière nuit sur Milos.